- Ecole Maternelle de Courcelle
Circulations
Par delà une « connexion » aux réseaux de circulations douces, évoquée dans le projet tel que présenté, nous souhaitons que soit intégré un véritable aménagement dédié à cette typologie de circulations.
Un groupe scolaire génère par essence de nombreux déplacements : un certain nombre est réalisé par une population très jeune, dont une partie se déplace (et se déplacera de plus en plus) en vélo, trottinette ou à pied puisque venant du quartier. Les travaux prévus sur cet îlot nous semblent donc une bonne et indispensable opportunité pour concevoir un schéma de voies de circulations douces amenant ces enfants à l’école de façon la plus sécurisée possible par la mise en place, autant que faire se peut, d’une séparation physique avec les rues et espaces utilisés par les automobilistes.
Dans le même esprit, l’augmentation de places en « dépose-minute » ne nous semble pas la meilleure solution pour sécuriser la zone. Il est en effet notoire que toute amélioration des conditions de circulation automobile entraîne son augmentation alors que doivent être plutôt privilégiés les moyens de la réduire, surtout dans une zone scolaire.
Par ailleurs, nous pensons qu’il convient d’abandonner le projet de voie supplémentaire entre la rue des Alouettes et la rue de Madrid, qui nous fait craindre un flux supplémentaire automobile.
Enfin, les emplacements des nombreux parkings prévus (personnels de l’école, habitants des futurs logements inclus dans l’opération, dépose-minutes) sont à étudier et à positionner en fonction de la sécurisation des circulations des nombreux enfants piétons et cyclistes, et non pas en fonction du confort des automobilistes.
Logements
Afin de favoriser la mixité sociale et démographique sur la commune, il devrait être envisagé dans l’ensemble immobilier prévu une partie en accession à la propriété pour favoriser l’installation de jeunes adultes ou jeunes couples primo accédants dans le quartier.
- Site de la gare de Gif
Compte tenu du projet de Médiathèque évoqué lors des réunions publiques , si l’on prend en compte la venue de populations jeunes fréquentant ce genre d’établissement, il est d’importance de concevoir un schéma de circulations douces adapté à la présence de publics jeunes se déplaçant avec des modes doux (vélos, trottinettes, rollers, pieds…), que ce soit entre le futur établissement et les différentes voies déjà existantes ou vers les quartiers n’en disposant
pas encore.
Par ailleurs, le parking prévu doit être conçu et réalisé dans le respect du cadre environnant.
- Rougemont
Afin de permettre sur la commune une meilleure mixité sociale tout comme un équilibre démographique favorisant un meilleur « vivre ensemble », il nous semble incontournable de favoriser dans cette nouvelle zone immobilière, par des types d’habitat adaptés, l’installation d’habitants aux revenus modestes et de permettre à de jeunes couples de s’installer sur le territoire de la commune.
- Vatonne + Parc du CNRS
Même si nous sommes conscients que la mairie n’est pas maître du projet immobilier prévu ultérieurement par le CNRS sur cette partie du Parc, nous réitérons pour cette zone les remarques faites pour la zone de Rougemont (cf paragraphe précédent) sur la destination des logements potentiels.
Concernant la destination du logement situé dans le haut du Parc à la porte donnant sur la RD306, nous estimons qu’un projet municipal s’appuyant sur une destination pédagogique scientifique et sylvestre en direction des jeunes Giffois devrait être une piste de travail intéressante compte tenu de son emplacement et de l’histoire du site, au lieu d’en faire une maison de gardien.
- Chamort
La destination du bâtiment proche du Moulin doit être soumise à un réel appel à projet, ouvert aux associations et autres organismes institutionnels et dont les conditions et le cadre devront faire l’objet d’une large publicité.
- Surélévation d’un hôtel au Moulon
La demande de surélévation de 24 m à 31 mètres du futur hôtel Accor ne correspond à aucun besoin pour le quartier et la commune, mais obéit seulement à des intérêts privés et la commune n’en tirera aucun bénéfice.
Elle introduit un déséquilibre visuel vis-à-vis des autres constructions du quartier en détruisant l’harmonie de l’ensemble des bâtis du quartier, et pourrait faire par ailleurs l’objet de recours par d’autres opérateurs ayant, eux, respecté le cadre défini par les règles actuelles de l’urbanisme, imposées par les différents textes en vigueur.
La hauteur maximale actuellement de règle (24m), respectée de façon collective sur l’ensemble de la zone, permet en outre d’empêcher aux différentes constructions du Plateau d’être vues depuis la vallée, ce qui serait loin d’être le cas avec la configuration évoquée.
