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Notre réponse à la tribune de la majorité dans le Gif Infos de novembre 2020 suite à notre demande d'étude de l'application du Quotient Familial aux tarifs de la salle de la Terrasse

Fichtre ! La majorité a sorti l’artillerie lourde dans sa tribune du GIF Infos de novembre 2020, pour répondre  à notre simple suggestion de celui d’octobre d’étudier, ensemble,  l’utilisation  du Quotient Familial dans la fixation des tarifs des spectacles à la Salle de la Terrasse. Mesure d’un  coût tout relatif, pour un budget municipal sachant « raison garder », à comparer avec celui de la  location éphémère de la patinoire de Noël  par notre ville, par exemple, et non à celui des ressources soit disant pléthoriques de la ville des Ulis ! On attendait d’ailleurs des chiffres en rapport avec les populations de nos deux villes et non une liste de taxes…La majorité  en profite pour faire le panégyrique de l’action culturelle municipale, préférant, si nous comprenons bien, financer les frais de fonctionnement  du Val Fleury  afin d’assurer la gratuité d’expositions d’arts divers  à vocations départementale voire régionale,  plutôt que l’aide à l’accès à la culture d’une catégorie démunie  de Giffois.  Aurions-nous fait mouche là où le bât blesse  pour voir le sujet tenir les trois-quarts de la tribune du mois de novembre de la majorité? Par contre nous regrettons l’absence totale de réponse à notre seconde proposition d’optimiser  le remplissage de la Salle de la Terrasse par une mesure éminemment sociale : la vente des places restant invendues 48 heures  avant un spectacle, à prix bradés, au bénéfice des catégories sociales giffoises les plus touchées par les crises économiques et sanitaires!  Ceci n’est pas une dépense mais une recette complémentaire et un investissement sociétal: la culture n’est-elle pas « un antidote à la violence, car elle nous invite à la compréhension d’autrui et féconde la tolérance, en nous incitant à partir à la rencontre d’autres imaginaires…. » (Renaud Donnadieu de Vabres) ?

Jean Havel

 

 

Je rebondis sur le billet posté par Jean Havel  au sujet de la tribune de la majorité municipale dans le Gif Infos de novembre et que je partage complètement. Je voudrais simplement revenir sur trois points.

Tout d’abord l’aspect « pisse copie » de cette tribune auquel les auteurs de cette tribune ont sacrifié en la remplissant aux 4/5 avec un erratum corrigeant une bourde publiée dan s le précédent Gif Infos et une diatribe envers la proposition faite par les élus du Printemps Giffois d’appliquer les quotients familiaux aux tarifs de spectacles de la salle de La Terrasse. Diatribe dans laquelle ils ont consacré 4 lignes à, détailler les 10 disciplines composant le décathlon et 3 autres à expliciter les différents impôts dits de production dont bénéficient les communes. Quand on manque d’idées, il faut bien quand même remplir la page qu’on s’est généreusement octroyée dans le bulletin municipal.

Venons en au fond. Pour justifier le refus opposé à la proposition du Printemps Giffois, M. le Maire et son équipe s’appuient sur le fait qu’il existe un rapport 7 entre les ressources fiscales de source économique dont bénéficie la commune par rapport à notre voisine Les Ulis. C’est exact, mais, pour accréditer l’idée que Gif serait une commune très pauvre et qui doit en conséquence faire des choix en matière de politique culturelle, on oublie de mentionner que quand on regarde l’ensemble de la fiscalité alimentant les budgets des deux communes le rapport n’est plus que de 1 à 1,5, voire de 1 à 1,4 quand on tient compte de la différence entre les populations. Et la commune des Ulis a, semble-t-il, à satisfaire des besoins sociaux sans commune mesure avec Gif.

Mais plus encore, la tribune de la majorité est révélatrice de choix non avoués et pas très glorieux. Relisez cette tribune. Une phrase résume tout. « Chaque commune a sa priorité et ses caractéristiques ». On ne peut mieux dire que la majorité a choisi de soutenir des conférences, certes intéressantes, mais suivies par un public composé à plus de 80 % de retraités aisés plutôt que de faciliter l’accès de au spectacle vivant à des habitants qui en sont écartés pour des raisons pour des raisons de coût. Il faut bien soigner son électorat !

Louis Sangouard